Les matériaux naturels présents autour du bassin parisien ont favorisé le développement de Paris et de sa banlieue grâce à l’exploitation des carrières, dont certaines existaient déjà à l’époque romaine. Lorsque les carrières sont épuisées, elles peuvent être utilisées pour cultiver le champignon de Paris : des champignonnières se développent autour du 19e siècle. Bénéficiant de la proximité des carrières, de nombreuses entreprises fabriquant des matériaux de construction vont s’installer en banlieue sud. À partir du 18e siècle, le sud de Paris constitue également une terre nourricière pour la capitale grâce aux cultures et à l’élevage.Le livre “EN BANLIEUE SUD ! Habitants, communes et paysages d’hier et d’aujourd’hui” (en vente sur ce site) vous raconte toute l’histoire de la banlieue sud dans de courts paragraphes illustrés. Les liens ci-dessous vous permettront d’en savoir encore plus sur ce sujet.
L’exploitation du sol et du sous-sol : carrières, pépinières et maraîchages
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Les carrières parisiennes aux frontières de la ville et de la campagne
À l’époque gallo-romaine, les premières carrières parisiennes étaient situées à la campagne, aux portes de la ville. Puis, elles s’éloignèrent au fur et à mesure de l’extension urbaine et des besoins en matériaux, les plus anciennes se retrouvant de fait intégrées dans la cité. En conséquence, à l’époque Moderne, les carriers exploitaient à la fois des carrières situées en zone urbaine et en zone rurale et faisaient le lien entre ces deux mondes, la pierre extraite étant le plus souvent destinée à pénétrer à l’intérieur de Paris pour alimenter les chantiers de construction.https://www.cairn.info/revue-histoire-urbaine-2003-2-page-41.htm
Les champignonnières
La culture du champignon de couche est originaire d’Extrême-Orient (Chine et Japon), mais elle se faisait à l’air libre. Vers 200 avant Jésus-Christ, les Grecs utilisent le fumier de cheval mélangé à de la cendre comme substrat. La culture fut décrite pour la première fois en France par le botaniste Olivier de Serres en 1600.Il existe plusieurs histoires relatant l’origine du passage de cette culture dans les souterrains.http://ruedeslumieres.morkitu.org/apprendre/champignon/origine/index_origine.html
Les maraichers parisiens du 19eme siècle
On entend dire aujourd’hui qu’il est impossible de produire des fruits et légumes sans intrants chimiques. Qu’il est un doux rêve de penser qu’on peut récolter des pommes ou des tomates sans pesticides, engrais chimiques, herbicides ou fongicides.https://www.cote2boeuf.fr/blog/les-maraichers-parisiens-du-19e-siecle-n35
Du chou-fleur de Vaugirard à la pêche de Montreuil, inventaire d’un patrimoine évanoui
Se figurer l’immense majorité des communes du Grand Paris en villages champêtres où l’agriculture fut une activité dominante a de quoi surprendre. L’historien et anthropologue Jean-Michel Roy revisite cette histoire à l’occasion des Rencontres agricoles du Grand Paris, organisées par Enlarge Your Paris en partenariat avec la Métropole du Grand Paris. Il en appelle également à la création d’un Atlas agricole du Grand Paris.https://www.enlargeyourparis.fr/societe/chou-fleur-de-vaugirard-a-peche-de-montreuil-inventaire-dun-patrimoine-evanoui
La révolution industrielle et l’apparition des paysages de la banlieue
Entre la fin du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle, Paris poursuit sa croissance en tache d’huile. Une croissance qui s’accélère un peu par rapport aux périodes antérieures, mais qui reste essentiellement contigüe à la ville-centre. Pour l’essentiel, les limites urbaines progressent à mi-chemin entre l’enceinte des Fermiers généraux et les limites communales actuelles, avec quelques digitations plus prononcées (Vaugirard, les Ternes, les Batignolles, la Chapelle…) et la croissance remarquable de quelques satellites tels que Clichy, Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret ou Boulogne. Ces villes sont les premières à se développer sans attendre d’être intégrées dans l’agglomération principale. Pour le reste, seules quelques extensions modestes apparaissent en dehors de Paris, principalement dans les villes situées en bord de Seine, tandis que la grande majorité des autres enveloppes urbaines ne connaît guère d’évolution avant les dernières décennies du XIXe siècle.http://www.paysages.hauts-de-seine.developpement-durable.gouv.fr/la-revolution-industrielle-et-l-apparition-des-a12.html
Les carrières de châtillon
Cet exposé n’est qu’une approche de l’exploitation minérale à Châtillon. Il nous permettra de nous rendre compte de l’importance de cette industrie locale au cours des siècles. Organisé autour de documents et d’informations orales recueillies lors de l’exposition de 1983 au centre Prévert à Châtillon, il pose quelques bases pour une étude plus complète.http://documentation.lutecia.fr/spip.php?article5
Chevilly ou l’âge d’or de la brique
Les premières briqueteries de Chevilly-Larue (Bohy et Lafontaine) se sont implantées au tout début du siècle avant de devenir la principale industrie de la ville jusqu’aux années soixante. « 200 ouvriers travaillaient en 1930. Les fours ne s’arrêtaient jamais, fonctionnant de jour comme de nuit, 365 jours par an ».https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/chevilly-ou-l-age-d-or-de-la-brique-22-07-2000-2001519686.php
Les exploitations légumières en Ile-de-France (mai 1999)
Les légumes, avec 13% des livraisons agricoles franciliennes, représentent une composante importante de l’agriculture régionale.http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/813_N49-Resultats1999-05_DRIAFIledeFrance_cle074e3f_cle4d2e34.pdf
Préambule à l’exploration urbaine
Personne n’aura la prétention ni la naïveté de croire que l’exploration urbaine est un phénomène récent (voir galerie photo). Il est simplement devenu plus visible avec l’évolution des moyens de communication.http://www.exploration-urbaine.org/