La révolution industrielle et l’apparition des paysages de la banlieue

Entre la fin du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle, Paris poursuit sa croissance en tache d’huile. Une croissance qui s’accélère un peu par rapport aux périodes antérieures, mais qui reste essentiellement contigüe à la ville-centre. Pour l’essentiel, les limites urbaines progressent à mi-chemin entre l’enceinte des Fermiers généraux et les limites communales actuelles, avec quelques digitations plus prononcées (Vaugirard, les Ternes, les Batignolles, la Chapelle…) et la croissance remarquable de quelques satellites tels que Clichy, Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret ou Boulogne. Ces villes sont les premières à se développer sans attendre d’être intégrées dans l’agglomération principale. Pour le reste, seules quelques extensions modestes apparaissent en dehors de Paris, principalement dans les villes situées en bord de Seine, tandis que la grande majorité des autres enveloppes urbaines ne connaît guère d’évolution avant les dernières décennies du XIXe siècle.

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