Ces villes qui ne changent pas de camp politique aux municipales
En 2008, la communiste Patricia Tordjman avait été élue dès le premier tour maire de Gentilly (Val-de-Marne), avec 55 % des suffrages. Dimanche 23 mars, après un scrutin où elle n’avait qu’un seul rival, Benoît Crespin (UMP), cette quinquagénaire devait perpétuer une histoire bien ancrée : le Parti communiste dirige sans discontinuer depuis 1934 – hormis la parenthèse du régime de Vichy – cette commune de 17 000 habitants, collée au sud de Paris.
Fatah Aggoune reprend les rênes de la mairie de Gentilly. Après 40 ans au service de la municipalité, Patricia Tordjman souhaitait passer le relais à son premier adjoint : Fatah Aggoune a été élu lors du conseil municipal du 2 mars 2024.