Citations

Naissance d’une administration à Cachan

Naissance d’une administration à Cachan

En 1923, au moment de la séparation d’Arcueil et de Cachan, notre commune ne disposait sur son territoire[1], selon certains auteurs, que « d’une école tout à fait insuffisante et de l’ancien cimetière ». En fait, elle avait une école maternelle aujourd’hui détruite et l’école primaire Paul Bert avec une aile pour les filles et l’autre pour les garçons.

http://breillot.marcel.over-blog.fr/article-naissance-d-une-administration-a-cachan-75838189.html

Le rêve de posséder une maison en banlieue, échappant aux loyers exorbitants et exigus, a séduit ouvriers et employés dès la fin du 19e siècle. Les lois Siegfried et Ribot, combinées à la journée de huit heures en 1919, ont facilité l’accession à la propriété, favorisant ainsi l’émergence des lotissements. Cependant, l’idéal pavillonnaire a parfois viré au cauchemar, avec des terrains transformés en bourbiers et des promesses non tenues par les lotisseurs. Aujourd’hui, la maison individuelle domine en Île-de-France mais se cogne aux défis environnementaux de l’étalement urbain.

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Marquée par la réduction de l’immigration de travail au début des années 70, ainsi que par la désindustrialisation et la fin du baby-boom, la population de la banlieue sud diminue légèrement (contrairement au reste de l’Île-de-France). Mais la diversité culturelle s’accroît grâce à l’accueil de réfugiés du monde entier, qui fuient les guerres, les dictatures et les génocides. Dès lors, à partir des années 80, la France est marquée par les revendications des minorités raciales. Les violences policières aboutiront à des émeutes d’envergure en 2005 puis en 2023. De nombreuses communes de la banlieue sud en portent les stigmates.

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C’est après la guerre que vont s’opérer les dernières grandes étapes de l’évolution démographique en banlieue. L’exode rural, le baby-boom ainsi que l’immigration (notamment d’Europe du Sud) vont remodeler la population dès 1945. Plus tard, la décolonisation entraîne l’arrivée de rapatriés d’Algérie et d’autres colonies. Mais la politique d’immigration change avec la mise en place du marché commun et, en 1972, des circulaires interdisent, sauf exception, les régularisations d’immigrés. Avec la crise économique qui s’annonce, s’achève le grand peuplement des banlieues.

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Dans les années 1920, la banlieue parisienne se métamorphose, passant d’une région agricole à un centre industriel. Dès lors, la population évolue : de nouveaux résidents viennent de la Seine, des départements voisins et de la France entière. De même, l’arrivée de travailleurs étrangers d’Europe diversifie la population. La banlieue sud sera notamment marquée par l’immigration arménienne et d’Italie du Nord. Ces derniers, fuyant Mussolini, s’engagent dans les mouvements antifascistes. Après la défaite de la France face à l’Allemagne en 1940, la population immigrée, notamment juive et antifasciste, subit la persécution nazie. Beaucoup d’entre eux s’engagèrent dans la Résistance.

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