Dans les années d’après-guerre, c’est le baby-boom et la durée de vie moyenne s’allonge. L’industrie se développe et les paysans devenus ouvriers arrivent en masse, rejoints par les travailleurs immigrés et les rapatriés. II faut décongestionner Paris, reconstruire les logements détruits par la guerre, mais aussi loger ces nouveaux venus. En banlieue sud, on voit alors de grands ensembles sortent de terre, offrant un certain confort aux classes moyennes et aux ouvriers pouvant payer un loyer. Mais depuis la fin des années 70, les grands ensembles, objets de critique, sont rénovés voire remplacés par des bâtiments répondant aux besoins contemporains.Le livre “EN BANLIEUE SUD ! Habitants, communes et paysages d’hier et d’aujourd’hui” vous raconte toute l’histoire de la banlieue sud dans de courts paragraphes illustrés. Les liens ci-dessous vous permettront d’en savoir encore plus sur ce sujet.
Politique des grands ensembles : Confort moderne et innovations en HLM
DP 7.6
Opaly, 70 ans pour le logement social. Mémoires et histoires à Arcueil et Gentilly
Tout l’été 2019, l’équipe du TdN, association culturelle arcueillaise, a recueilli les témoignages des habitants, élus et salariés de l’Office HLM d’Arcueil et Gentilly. Avec l’historienne, Madeleine Leveau Fernandez, nous avons écrit un livre qui retrace l’histoire du logement social sur Arcueil et Gentilly. Un livre distribué aux habitants et consultable dans les médiathèques d’Arcueil et Gentilly, ainsi qu’aux Archives du Val-de-Marne. En parallèle, avec le réalisateur Bryane Da Cunha, nous avons créé deux films qui croisent l’histoire du logement social et les mémoires des habitants. En voici la restitution en deux films.
Produire du logement social sans construire
Les bailleurs sociaux ne font pas que construire et gérer des logements : ils en achètent également. François Robert analyse ici cette activité méconnue des organismes HLM à Paris et Lyon, qui contribue à l’accroissement du parc social en France depuis le début des années 2000.https://metropolitiques.eu/Produire-du-logement-social-sans-construire.html
L’immeuble Jeanne Hachette
L’immeuble Jeanne-Hachette, à Ivry-sur-Seine regroupe un complexe de logements, commerces et équipements collectifs distribués sur plusieurs niveaux en un ensemble pyramidal.http://jeanrenaudie.fr/realisations/ivry-sur-seine/
Logement social : quels financements ?
Le logement social peut être financé par l’État et les collectivités territoriales. Ce financement peut passer également par la Caisse des dépôts et consignations (CDC), Action logement (l’organisme chargé de gérer le 1% logement versé par les employeurs) ou encore le bailleur lui-même.https://www.vie-publique.fr/eclairage/19433-logement-social-quels-financements
La peupleraie de Fresnes
« Les Echos » partent à la rencontre du riche patrimoine ouvrier et industriel du Val-de-Marne. À Fresnes, les immeubles de la Peupleraie, bâtis après-guerre par un mouvement de pionniers-bâtisseurs qui ont fait perdurer dans le quartier des valeurs d’entraide et de solidarité.https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/a-fresnes-la-folle-epopee-des-castors-de-la-peupleraie-pionniers-batisseurs-1333693
Les aides personnelles au logement en France dans l’histoire des politiques du logement
Depuis la Seconde Guerre mondiale, les politiques du logement conduites en France ont connu des évolutions majeures. La transformation la plus profonde s’est produite avec la réforme de 1977.https://www.persee.fr/doc/caf_1149-1590_2001_num_64_1_955
1945-1957 : répondre à l’urgence du logement
Les évolutions propres aux trente glorieuses ont requis des organismes HLM un effort de construction sans précédent, auquel les sociétés anonymes ont pris une part décisive. Plus de trente années s’écouleront avant que la « crise sociale » du logement ne soit résorbée avec la disparition symbolique des derniers grands bidonvilles au milieu des années 1970.
1945-1957 : Répondre à l’urgence
Le choix des grands ensembles
Face à l’urgence de la crise du logement, la construction des grands ensembles en région parisienne apparaît comme une solution singulière par la brièveté de l’épisode qui dure vingt ans, de 1953 à 1973, par l’efficacité d’une politique publique qui sort les ménages français des taudis où ils s’entassaient, puis par le retournement complet de l’image de ces constructions, devenues depuis trente ans les symboles de la crise de la société française.http://e-cours.univ-paris1.fr/modules/uoh/paris-banlieues/u5/co/-module_3.html
Grands ensembles : démolir les clichés, par les cités
Moches, dégradés, mal conçus… Les grands ensembles souffrent d’une mauvaise réputation, souvent injustifiée. «Libération» passe au crible huit idées reçues.https://www.liberation.fr/france/2015/10/07/non-ce-n-est-pas-de-la-camelote-demolir-les-cliches-pas-les-cites-non-ce-n-est-pas-une-aberration-ur_1399302/