Présence de l’État au sud de Paris : À Arcueil, Fresnes, Orly, Rungis…

Depuis le 19^e siècle, l’influence de l’État s’est étendue à la banlieue sud. Cette expansion de la présence étatique sur les territoires s’intensifie grâce à la déconcentration et à l’installation des préfets. L’État aménage des zones dédiées où il érige des infrastructures, telles que la prison de Fresnes, des établissements hospitaliers, le Marché de Rungis, l’aéroport d’Orly, la Maison des Examens d’Arcueil, etc.Le livre “EN BANLIEUE SUD ! Habitants, communes et paysages d’hier et d’aujourd’hui” (en vente sur ce site) vous raconte toute l’histoire de la banlieue sud dans de courts paragraphes illustrés. Les liens ci-dessous vous permettront d’en savoir encore plus sur ce sujet.

La Révolution amène des changements dans le système hospitalier, qui se poursuivent au cours du XIXe siècle et que la carrière d’André Marie Constant Duméril, élève dès 1795 de l’Ecole de santé puis exerçant à l’hôpital et auprès d’une clientèle privée, suit et accompagne.http://correspondancefamiliale.ehess.fr/index.php?6452

Avec Fleury-Mérogis et la prison de la Santé, la prison Fresnes est aujourd’hui l’un des trois principaux établissements pénitentiaires de la région parisienne. Située dans le Val-de-Marne, elle est aussi l’une des prisons les plus importantes de France.https://www.actu-juridique.fr/droit-penitentiaire/naissance-de-la-prison-de-fresnes-une-criminopolis/

Le marché aux bestiaux et les abattoirs de La Villette ont ouvert leurs portes en 1867 sous la responsabilité du baron Haussmann qui jugea cette réalisation comme l’une des plus considérableseffectuée sous son administration. En reliant le complexe commercial et industriel à la voie ferrée, il avait mis en place un dispositif moderne qui permettait de prévoir l’approvisionnement de Paris, sur plusieurs jours, en bêtes de boucherie et en viande, et d’éviter les nombreux transbordements de bestiaux et de carcasses qui existaient alors dans la ville. Nous détaillons le fonctionnement de ce complexe et les particularités de l’exploitation ferroviaire qui lui était adaptée.https://journals.openedition.org/rhcf/1170#tocfrom1n1

La Cité internationale universitaire de Paris est une fondation privée, reconnue d’utilité publique, depuis 1925 et étroitement liée aux universités de Paris. La Cité internationale poursuit le rêve utopiste de ses fondateurs et offre à ses résidents un espace d’échange qui favorise la tolérance et la réflexion.Avec 5 800 chambres réparties dans 40 maisons, la Cité internationale universitaire de Paris constitue le plus important site d’accueil pour des étudiants et chercheurs étrangers en Ile-de-France.https://www.ciup.fr/

3 hectares de serres et 40 hectares de pépinières pour produire presque toutes les plantes dont a besoin la Ville de Paris… Le centre horticole de Rungis a été créé en 1968 pour remplacer les serres de productiondu Fleuriste d’Auteuil, dont le terrain venait d’être amputé du tiers de sa surface à cause de l’aménagement du périphérique.http://parisestunjardin.unblog.fr/2011/03/16/mardi-22-mars-a-14h30-visite-guidee-gratuite-les-serres-de-production-de-la-ville-de-paris-a-rungis/

L’aéroport d’Orly, qui est aujourd’hui la deuxième plate-forme aéroportuaire de France, a pris son essor dans les années 60. Néanmoins, le site de l’actuel aéroport a été utilisé par l’aviation militaire dès la Première guerre mondiale. Nous vous proposons de retracer l’histoire de ce lieu qui fut pendant un temps le monument le plus visité de France.https://www.gralon.net/articles/voyages-et-tourisme/sejour/article-orly—histoire-du-deuxieme-aeroport-francais-963.htm

Dans la salle de la maison des examens d’Arcueil, Dominique Laury parle de la session du bac qui s’y tiendra le lendemain. Le bac 72 a commencé dès la fin du bac 71 : le bac est une énorme machine qui fait appel depuis trois ans aux ordinateurs. A Arcueil, à la maison des examens, on met en place l’infrastructure parisienne.https://www.youtube.com/watch?v=vOIM1OjFJPM

Toute prospective sur l’avenir est nécessairement hasardeuse. Une institution aussi consacrée que peut l’être l’ap-hp n’échappe cependant pas à une interrogation sur son devenir. Son destin est tout d’abord celui de l’hôpital public en général dans notre pays. Celui-ci gardera sans doute encore longtemps sa vocation de lieu de recours pour les personnes malades et blessées, quel que soit l’état de leurs ressources,et pour tous ceux qui nécessitent des investigations diagnostiques approfondies. Il sera également toujours présent dans certains des moments les plus forts de l’existence individuelle : la naissance, l’accident, la maladie et la fin de vie.https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PUF_DUPON_2010_01_0125

Une illusion tenace s’est peu à peu évanouie : celle d’un projet de loi pénitentiaire emportant l’adhésion de tous les acteurs du monde de la prison et reflétant un large consensus politique.Reste la réalité crue. Un texte qui oscille entre la consécration du « pareil » et l’avènement du « pire ».https://issuu.com/oip_sf/docs/dedans_dehors_70-71