Dans les années 1920, la banlieue parisienne se métamorphose, passant d’une région agricole à un centre industriel. Dès lors, la population évolue : de nouveaux résidents viennent de la Seine, des départements voisins et de la France entière. De même, l’arrivée de travailleurs étrangers d’Europe diversifie la population. La banlieue sud sera notamment marquée par l’immigration arménienne et d’Italie du Nord. Ces derniers, fuyant Mussolini, s’engagent dans les mouvements antifascistes. Après la défaite de la France face à l’Allemagne en 1940, la population immigrée, notamment juive et antifasciste, subit la persécution nazie. Beaucoup d’entre eux s’engagèrent dans la Résistance.Le livre “EN BANLIEUE SUD ! Habitants, communes et paysages d’hier et d’aujourd’hui” vous raconte toute l’histoire de la banlieue sud dans de courts paragraphes illustrés. Les liens ci-dessous vous permettront d’en savoir encore plus sur ce sujet.
Le grand peuplement de la banlieue sud – Exode rural et réfugiés de 1920 à 1940
DP 5.6
La migration arménienne vers Paris et sa région dans la période 1988-2004
Cette étude restitue les parcours multiples et les témoignages de migrants arméniens vivant aujourd’hui à Paris ou en région parisienne. Ces trajectoires correspondent à quatre vagues successives de départs en quelque quinze années marquées par une succession d’événements politiques majeurs, à commencer par l’effondrement de l’URSS et l’indépendance de l’Arménie.https://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_2007_num_1265_1_4572#homig_1142-852X_2007_num_1265_1_T1_0153_0000
Migrations et peuplement de l’Ile-de-France
Même déficitaires, les migrations contribuent au peuplement de l’Ile-de-France. Jusqu’à la seconde guerre mondiale, la croissance démographique de l’Ile-de-France s’est faite au détriment de la province, par le jeu des migrations. Après celle-ci, avec le baby boom, c’est le mouvement naturel qui devient le moteur de cette croissance. Le solde migratoire accentue d’abord cette croissance, puis la freine. Cependant, mouvement naturel et mouvement migratoire ne sont pas indépendants. Ainsi, actuellement, malgré un solde migratoire négatif, les migrations contribuent au peuplement de la région, par le biais des effets indirects sur le mouvement naturel.https://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_1993_num_48_6_4125
La figure de l’apatride, immuable et changeante
« Le terme apatride désigne une personne qu’aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation », énonce simplement la Convention de 1954 relative au statut des apatrides. Cette sobriété est conforme à la représentation que l’on se fait couramment de l’apatridie : un phénomène trop résiduel pour retenir l’attention.https://www.cairn.info/revue-plein-droit-2021-1-page-3.htm
Qu’est-ce que l’apatridie et quelles en sont les conséquences ?
L’apatridie est le fait d’être dépourvu de toute nationalité. Si le mot est ancien, cette qualité a été différenciée en droit international de celle de réfugié par la Convention de New York relative au statut des apatrides, adoptée en 1954.https://www.vie-publique.fr/fiches/271193-apatridie-et-consequences
Kabyles en France, un aperçu historique
Si la Kabylie connaît une émigration aussi ancienne que le reste de l’Algérie, c’est en revanche cette région qui a fourni le plus de travailleurs algériens à la France. Un historique des différentes vagues migratoires et une présentation de la répartition des immigrés kabyles selon leur lieu de résidence et leur secteur d’activité.https://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_1994_num_1179_1_2277
La “Nueve”, ces républicains espagnols qui ont libéré Paris
Les républicains espagnols de la 9e compagnie, rattachée à la 2e division blindée du général Leclerc, furent les premiers soldats alliés à rentrer dans Paris le 24 août 1944. Le rôle de ces hommes fut longtemps oublié avant d’être salué.https://www.paris.fr/pages/la-nueve-ces-republicains-espagnols-qui-ont-libere-paris-7066
1940 : des coloniaux dans l’armée régulière et dans la Résistance
Enrôlés dans les troupes qui seront de tous les combats, en particulier au moment de la Libération, faits prisonniers par l’Occupant dans les frontstalag, engagés dans la Résistance, les coloniaux ont payé leur tribut à la guerre contre l’Occupant de la France.https://www.histoire-immigration.fr/en/node/3069#:~:text=1940%20%3A%20des%20coloniaux%20dans%20l%27arm%C3%A9e%20r%C3%A9guli%C3%A8re%20et,%C3%A0%20la%20guerre%20contre%20l%E2%80%99Occupant%20de%20la%20France.
Les italiens, migrants des années 40
Par les sentiers de la montagne enneigée, ils étaient nombreux les italiens qui abandonnaient leur pays pour chercher en France du travail et le pain de chaque jour.https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/s589212_001/les-italiens-migrants-des-annees-40
Antifascistes italiens en France pendant la guerre : parcours aléatoires et identités réversibles
“Aujourd’hui en France demain en Italie !” On connaît la fortune du célèbre mot d’ordre de Carlo Rosselli. Il exprimait le sens que la plupart des antifascistes, italiens qui s’étaient engagées aux côtés des Républicains espagnols entendaient donner à leur combat.https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_1999_num_46_2_1961