La Résistance et la Libération – Élections municipales de 1945 à 2020

L’appel du général de Gaulle a un écho en banlieue : dès 1940, à Montrouge, Vitry ou encore Villeneuve-Saint-Georges, la résistance s’organise. En 1944, des « comités de libération » accompagnent le débarquement des alliés et c’est en partie par la banlieue sud que Paris sera libéré. Après la guerre, la banlieue sud redevient « banlieue rouge ». De nombreuses communes demeurent des bastions des partis de gauche, malgré un virage à droite à partir du 21^e siècle.Le livre “EN BANLIEUE SUD ! Habitants, communes et paysages d’hier et d’aujourd’hui” vous raconte toute l’histoire de la banlieue sud dans de courts paragraphes illustrés. Les liens ci-dessous vous permettront d’en savoir encore plus sur ce sujet.

Dans cette vidéo Alain Rustenholz présente “De la banlieue rouge au Grand Paris” aux côtés d’Eric Hazan.

Alors que depuis 1959, la ville de Choisy-le-Roi avait eu à sa tête uniquement des maires communistes, il a été battu aux élections de 2020 par la tête de liste Les Républicains, qui a récolté 55,3% des suffrages exprimés.https://www.bfmtv.com/politique/choisy-le-roi-a-la-tete-de-la-ville-depuis-60-ans-les-communistes-battus-par-la-droite_AN-202006290091.html

A son apogée en 1977, l’âge d’or du communisme municipal en banlieue parisienne est terminé. Il reste pourtant une petite quarantaine de communes à faire encore partie de la fameuse « ceinture rouge » de Paris, principalement dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis. Comment s’y profile la présidentielle ? Reportage à Ivry-sur-Seine, aux mains du PCF depuis 1925.

Revenons sur l’histoire du groupe Manouchian, mort pour la France.
21 février 1944 : le Groupe Manouchian, mort pour la France

Dans l’article d’Alya Aglan qui produit une réflexion sur la Résistance, le temps et l’espace, il s’agit d’analyser la naissance et l’évolution des principales formations résistantes par rapport à ces critères temporels et spatiaux. Abordée sous cet angle, la résistance s’organise progressivement autour d’une nouvelle synthèse politique, dont le principe peut être défini comme un « humanisme socialiste » (Hauriou).https://www.cairn.info/revue-histoire-politique-2009-3-page-97.htm

La thèse de Thomas Fontaine porte sur la politique de déportation et de répression en France occupée de 1940 à 1944.La déportation fut une forme répression, celle qui fit le plus de victimes entre 1940 et1944. Ce fut un vaste transfert forcé de dizaines de milliers de personnesen dehors du territoire, vers le Reich.https://theses.hal.science/tel-01325232

La banlieue rouge est une expression qui exprime plusieurs réalités conjointes, comme l’expose Annie Fourcaut dans l’ouvrage du même nom.http://www-ohp.univ-paris1.fr/Textes/Fourcaut.pdfhttp://www-ohp.univ-paris1.fr/Textes/Fourcaut.pdf

Depuis les années 1920, les villes rouges ont été dépeintes avec passion. Pour leurs détracteurs,ces cités françaises « soviétisées » embrigadaient l’enfance communale, détournaient à des finspartisanes les finances locales et aliénaient la « démocratie municipale ».https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01451026/document

Lors de la Grande Guerre, de la Guerre d’Espagne et au début de la Seconde Guerre mondiale, la société française dut absorber de nombreux réfugiés, parmi lesquels les nationaux occupaient une place importante entre 1914 et 1918 et en 1939- 1940. Les tensions observées entre les populations autochtones et ces réfugiés sont révélatrices des replis communautaires au moment des guerres et de l’exacerbation de la «culture de guerre» en présence de «rapatriés» ayant été en contact avec l’ennemi pendant la Grande Guerre et des Alsaciens-Mosellans en 1939-1940.https://www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_2004_num_23_2_2419