Immeuble privé : rente ou copropriété – Logement social : HBM et cités-jardins

Depuis le 19^e siècle, l’habitat en banlieue sud ne s’appuie pas sur un style architectural régional, mais sur l’inventivité et les moyens très divers des propriétaires et des architectes. Il n’y a pas de grande planification, de normes communes de proportions, d’alignement, de matériaux ou de décoration. Ces habitats souvent modestes, sont rarement inscrits et protégés au titre de monument historique, et donc facilement démolis lors d’une nouvelle opération immobilière ou à l’apparition d’un besoin local. Les bâtiments sont de ce fait uniques et très variés, de grands et petits immeubles côtoyant des pavillons tous différents, aux styles anciens et modernes entremêlés, l’ensemble formant ces paysages mixtes pleins de surprises.Le livre “EN BANLIEUE SUD ! Habitants, communes et paysages d’hier et d’aujourd’hui” vous raconte toute l’histoire de la banlieue sud dans de courts paragraphes illustrés. Les liens ci-dessous vous permettront d’en savoir encore plus sur ce sujet.

La cité-jardin de la butte rouge de Châtenay-Malabry est aujourd’hui menacée de démolition. Malgré le lancement de l’étude préalable au classement de la cité-jardin au titre des sites patrimoniaux remarquables ainsi que la demande de révision du projet par le préfet des Hauts-de-Seine et celui de la région Île-de-France, cet article appelle à la vigilance au vu de l’obstination dont fait preuve la municipalité.

L’institut d’Aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France a réalisé une étude en 2009 à propos des copropriétés en Île-de-France et il en dresse un portrait statistique.https://www.institutparisregion.fr/fileadmin/NewEtudes/Etude_571/Les_coproprietes_en_IdF_Analyse_statistique_avec_signets.pdf

Des années 1920 où commencèrent à sortir de terre les logements qu’ils avaient projetés, aux années 1950, début de la construction de masse, que nous apprend l’histoire des deux offices publics d’HBM de Paris et de la Seine sur les rapports entre Paris et la banlieue ?https://books.openedition.org/psorbonne/2416?lang=fr

Le 11 juillet 1912, la loi sur les Habitations à bon marché est votée à l’unanimité par la Chambre, par le Sénat le lendemain, puis promulguée le 23 décembre, moins de six mois après sa présentation, délai rarissime sous la Troisième République.https://francearchives.gouv.fr/commemo/recueil-2012/39113

Ce site vous raconte l’histoire des cités-jardins d’Île-de-France. En région parisienne, les cités-jardins sont conçues à la fois comme un élément de réorganisation et de planification de la banlieue et comme un élément d’intervention publique en matière de logement social.https://www.citesjardins-idf.fr/tout-savoir-sur-les-cites-jardins/histoire-des-cites-jardins-dile-de-france/

Outre La Défense et les espaces patrimoniaux (grands parcs, bois, Seine, coteaux…), les Hauts-de-Seine sont surtout constitués de paysages « ordinaires » de banlieue. Faubourgs, zones pavillonnaires, cités-jardins, grands ensembles et espaces industriels ont peu inspiré les peintres, mais sont toutefois présents, à des degrés divers, dans la littérature, la photographie et la carte postale.http://www.paysages.hauts-de-seine.developpement-durable.gouv.fr/paysages-de-banlieue-la-rue-les-habitations-a33.html

” La cité-jardin permet la combinaison saine, naturelle et équilibrée de la vie urbaine et de la vie rurale, et cela sur un sol dont la municipalité est propriétaire “. Découvrez la cité-jardin du Plessis Robinson qui a reçu en 2008 le grand prix européen d’architecture décerné à « la reconstruction de la ville et la meilleure renaissance d’une banlieue urbaine ». Le Plessis Robinson est un cas intéressant car sous son appellation de « cité-jardin » celle-ci n’a pas gardé entièrement les idées d’origine. De plus, la majorité de la cité-jardin a été démolie et reconstruite en respectant les besoins et les normes actuelles, seule une toute petite partie a été réhabilitée pour garder une trace de la cité d’origine.http://thomas.guillard.free.fr/citejardin/index.php?onglet=annexe

L’histoire du logement social est indissociable de l’évolution économique, politique et humaine du pays. Cet héritage de notre patrimoine républicain s’impose comme un élément majeur du pacte social d’aujourd’hui.https://www.union-habitat.org/frise-historique

L’immeuble de rapport devient la forme urbaine dominante en France au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe. Bien qu’il émerge plus tôt, à l’époque moderne, il incarne, surtout à partir de 1850, au début de la période haussmannienne, une organisation dans laquelle la propriété occupante est très minoritaire, la plupart des habitants étant locataires dans des immeubles détenus par des propriétaires rentiers.https://blogs.univ-tlse2.fr/rehal/files/2017/06/L-immeuble-de-rapport-intro.pdf