Paris est la ville du monde qui s’est le plus enfermée derrière des murs. Des premières enceintes sur l’île de la Cité à l’annexion de la « petite banlieue » en 1860, chaque étape a laissé des traces, voire des blessures. Au 19e siècle émerge l’image négative de la banlieue et du « zonard ». Tandis que les parisiens viennent profiter du bon air en banlieue, les banlieusards prennent le tramway, puis la ligne de Sceaux ou l’Arpajonnais. L’essor de la voiture incite l’État à créer le périphérique, en 1973, qui deviendra une nouvelle frontière. Le besoin d’espace pousse Paris et l’État à étendre leurs services en banlieue. Aujourd’hui, capitale et banlieues cherchent à renouer des liens.Le livre “EN BANLIEUE SUD ! Habitants, communes et paysages d’hier et d’aujourd’hui” vous raconte toute l’histoire de la banlieue sud dans de courts paragraphes illustrés. Les liens ci-dessous vous permettront d’en savoir encore plus sur ce sujet.
Châtenay-malabry Paris, l’état et la banlieue de l’octroi jusqu’au périph’
Fortifications du Bois de Verrières
Anciennes fortifications du bois de Verrières. Ce site était composé de 5 batteries et d’un réduit. L’architecture est de type Séré de Rivières. Il subsiste de nos jours que deux batteries.http://explosfriches.fr/index.php/2015/10/07/la-batterie-de-bievres/
Les Délices du campus ou le douloureux exil, Trois grandes écoles parisiennes face à leur transfert (1950-1980)
Entre 1950 et 1980, trois grandes écoles quittent Paris et s’installent en banlieue. Issue d’un processus complexe, la décision du transfert n’entraîne pas seulement un changement de cadre de vie : avec l’installation sur des campus inspirés des réalisations américaines, se transforment les manières d’enseigner et d’apprendre, ainsi que les modes de vie communautaire, tandis que les dirigeants tentent de créer des éléments de continuité entre anciennes et nouvelles installations.https://journals.openedition.org/histoire-education/721